En étudiant pour la première fois les effets de la chimiothérapie sur certaines cellules du micro environnement tumoral, une équipe de l’Institut Curie et de l’Inserm menée par le Dr Fatima Mechta-Grignolou franchit une étape dans la compréhension des mécanismes de résistance à la chimiothérapie chez des patientes atteintes de cancer de l’ovaire.
Des enjeux médicaux majeurs
Environ 70% des cancers de l’ovaire sont dits « séreux de haut grade » et présentent un pronostic sévère. Optimiser les traitements et développer de nouvelles stratégies constituent donc des enjeux scientifiques et médicaux majeurs.
Une population cellulaire spécifique
Les scientifiques s’intéressent aujourd’hui à une population cellulaire spécifique : les fibroblastes, des cellules hétérogènes présentes dans l’ensemble de l’organisme au niveau des tissus conjonctifs (qui assurent la cohésion des autres tissus de l’organisme).
Comprendre le rôle des l’évolution des CAF
Les fibroblastes associés au cancer (CAF) participent au maintien du micro environnement tumoral, considéré comme un moteur important dans le développement de la maladie (par exemple en favorisant la propagation de métastases). Comprendre le rôle de l’évolution des CAF pendant la maladie et son traitement est donc essentiel pour trouver des approches thérapeutiques plus efficaces contre le cancer.
Améliorer le pronostic des patientes
Cibler les CAF néfastes résiduels, en combinaison avec la chimiothérapie, pourrait améliorer le pronostic des patientes atteintes de cancer de l’ovaire.
Didier Galibert
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