En France, l’hémangiome infantile touche 4 à 5% des enfants avant 1 an. C’est un développement anormal des vaisseaux sanguins principalement au niveau de la peau.
Un chemin parfois semé d’obstacles
L’hémangiome infantile peut être situé plus ou moins profondément sous la peau et peut mesurer de quelques millimètres à plusieurs centimètres. Le chemin pour poser un nom sur la maladie est long et souvent semé d’obstacles pour les parents, entre inquiétude et manque de réponse.
Eviter la complexité du diagnostic
Toute la complexité du diagnostic vient du fait que l’hémangiome n’apparaît souvent qu’au bout de quelques jours ou quelques semaines après la naissance, une fois que les parents sont sortis de la maternité et du circuit de surveillance post accouchement.
Ne pas négliger les signes avant-coureurs
Même si des signes avant-coureurs sont présents dans environ 50% des cas (sous la forme d’une nappe rouge-rosée ou d’une tâche blanche de vasoconstriction), l’hémangiome peut échapper à la surveillance médicale lors des consultations qui suivent la naissance.
Des séquelles difficiles à disparaître
Un hémangiome infantile qui n’est pas traité peut engendre des séquelles parfois difficiles à faire disparaître comme une perte de cheveux, une dilatation des vaisseaux sanguins ou des cicatrices résiduelles. Il est donc essentiel de consulter un médecin dès l’apparition des premiers signes.
Didier Galibert
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