Une étude tend à montrer qu'une légère augmentation de l'activité physique, comme la marche, pourrait diminuer le risque de faire des apnées du sommeil, ces pauses respiratoires que nous pouvons avoir en dormant.
Pour réaliser cette étude, quelques 155 000 adultes américains ont répondu à des questions sur leur mode de vie et leur sommeil et les résultats ont montré que les personnes concernées par l’apnée du sommeil sont plus sédentaires et passent plus de temps assises que les autres.
La sédentarité est un facteur à risque de troubles du sommeil
L’activité physique est associée à une réduction de 10 % du risque de développer une apnée du sommeil et les chercheurs estiment que seulement 20 minutes de marche ou 8 minutes d’activité intense par jour suffisent : un petit effort pour éviter de nombreux désagréments pour notre santé.
Pour rappel, le phénomène d’apnée du sommeil est très répandu. C’est une obstruction des voies respiratoires supérieures qui empêche la respiration, qui ne peut recommencer qu’à condition de nous réveiller un instant. Ces micro-réveils nocturnes endommagent la qualité du sommeil et peuvent causer une sensation de grande fatigue au lever. Par ailleurs, l’apnée du sommeil peut endommager les voies respiratoires, les facultés cognitives mais aussi tout le système vasculaire, en élevant la pression artérielle et en augmentant le risque d’hypertension et de diabète de type 2.
Philippe Mercier
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