La Narcolepsie survient souvent avant 18 ans avec un pic vers 15 ans. Une maladie certes rare, mais diagnostiquée tardivement, elle peut être à l’origine de stigmatisation et d’échec scolaire. Aussi, reconnaitre les signes pour une prise en charge adaptée est essentiel !
Narcolepsie, les signes qui doivent alerter.
Maladie du système nerveux central, elle se manifeste notamment par des endormissements
irrépressibles à tout moment de la journée. Même en pleine activité et aussi bien sûr, à l’école ou au lycée. Quant au sommeil la nuit, il est souvent perturbé. Des signes qui doivent nous alerter rappelle la campagne de sensibilisation et d’information menée par L’ANC l’Association Française de narcolepsie avec le soutien du laboratoire Bioprojet.
D’autres signes doivent attirer l’attention, comme La Cataplexie. Il s’agit d’épisodes de perte du tonus musculaire au niveau du corps avec le risque d’une chute brutale et aussi, souligne Yves Dauvilliers , professeur de neurologie et physiologie un affaissement du visage, du mal à sourire, une grimace, déclenchés par des émotions. Les narcoleptiques peuvent aussi souffrir d’une prise de poids rapide, d’ hallucinations , de difficultés à se concentrer, d’hyperactivité.
Un diagnostic souvent très long
Il faut le reconnaitre, le diagnostic est long… « En effet l’endormissement fréquent pendant l’enfance ou à l’adolescence, n’est pas forcément vu comme pathologique » explique Manon Brigandet , présidente de l’ANC. On les associe plutôt à l’hygiène de vie : écrans, privation de sommeil. Mais « il est important de faire savoir que derrière ces symptômes fréquents et communs, il peut y avoir une maladie » poursuit-elle.
Alors que faire si votre enfant présente ces signes ?
Vous avez identifié des signes de la narcolepsie chez votre enfant ? Alors, prenez rendez-vous avec un professionnel de santé. Suite à des examens effectués dans un Centre de référence, il bénéficiera d’un accompagnement personnalisé. Avec une prise en charge comportementale et la prescription de médicaments. Même si l’on ne guérit pas de cette maladie, cet accompagnement améliorera sa qualité de vie et sa scolarité !
Pascale Pommier de Santi
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