La Journée mondiale du Lupus, qui se tiendra le 10 mai prochain, sera l’occasion d’évoquer cette maladie auto-immune qui touche presqu’exclusivement les femmes (9 personnes sur 10).
Des anticorps produits par le système immunitaire
Cette maladie débute le plus souvent entre la puberté et la ménopause avec un pic de fréquence entre 30 et 39 ans. Au cours de la maladie, le système immunitaire du patient produit des anticorps dirigés non pas contre un pathogène extérieur mais contre ses propres cellules.
La multiplicité et la variabilité des symptômes
C’est ce qui explique le grand nombre d’organes pouvant être atteints ainsi que la multiplicité et la variabilité des symptômes observés qui évoluent de manière imprévisible. Les atteintes de la peau sont les plus courantes et les plus caractéristiques.
Au niveau des articulations, des poumons ou des reins
D’autres symptômes peuvent apparaître au niveau des articulations (douleurs, gonflements), des poumons (difficultés à respirer), ou encore des reins (atteinte rénale pouvant nécessiter une dialyse). Le lupus est classé parmi les maladies rares car seuls 20 000 à 40 000 patients sont atteints en France.
Un climat de confiance entre soignés et soignants
Vaincre la peur de ces maladies et les craintes que suscitent leurs traitements en contribuant à instaurer un climat de confiance entre soignés et soignants tel est l’objectif premier que les progrès thérapeutiques dans la maîtrise de ces maladies, viennent heureusement conforter.
Plus d’infos sur www.lupusfrance.com
Didier Galibert
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