Le G5 Santé, regroupant les dirigeants des principales entreprises pharmaceutiques françaises (Guerbet, Ipsen, LFB, Pierre Fabre, Sanofi, Servier, Théa et bioMérieux), a demandé que les hausses de prix des médicaments soient financées hors Sécurité sociale pour garantir leur production en France. Ils recommandent pour 2025 un fonds de souveraineté dédié.
Le G5 appelle à appliquer une disposition de la loi de financement de la Sécurité sociale de 2022 permettant des hausses de prix sur les médicaments essentiels pour limiter les risques de pénuries. Cette disposition favorise la fabrication française en tenant compte de l’implantation des sites de production. Il alerte sur la nécessité de renforcer la politique industrielle en faveur des produits fabriqués en France pour restaurer la souveraineté sanitaire et industrielle.
La loi permet à un organisme interministériel de baisser les prix chaque année pour contenir les dépenses publiques de santé et d’accorder des hausses de prix au cas par cas, à la demande des entreprises pharmaceutiques, en cas de risque important sur la production et la commercialisation d’un médicament.
Pascal Lemontel
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