A l’heure où Paris célèbre les Jeux Paralympiques et que le handicap est souvent le premier critère de discrimination, Guislaine Westelynck nous démontre à quel point le sport est un moyen de surmonter ses différences physiques, visuelles ou mentales.
Une maladie apparentée à l’ostéogenèse
Lorsque Guislaine apprend, à la suite d’une chute dans la cour de récréation, qu’elle souffre d’une maladie apparentée à l’ostéogenèse, sa vie bascule. Cette affection génétique est à l’origine de fractures à répétition survenant à la suite de traumatismes bénins.
La natation comme une révélation
Elle découvre progressivement le handicap, la rééducation, les nombreuses opérations, en même temps qu’elle découvre la chaleur humaine, la solidarité et les fous rires qui effacent les douleurs dans le centre de rééducation qu’elle a intégré. L’expérience de la natation lui apparaît alors comme une révélation. Son corps, « mal foutu », devient soudain léger, sans douleur : libre. A ce premier goût de liberté vient s’ajouter la rage de gagner.
La résilience et la volonté de gagner
C’est le début d’une grande aventure pour cette femme qui deviendra athlète de haut niveau, participera aux Jeux paralympiques de Séoul, dirigera l’équipe de France de natation, ira jusqu’à prendre la tête de la Fédération française handisport. A travers ce récit intimiste, on découvre le parcours brillant d’une athlète, d’une femme, d’une mère, à qui la vie a enseigné, malgré les embûches, la résilience et la volonté de s’en sortir.
A Lire : J’ai surmonté mon handicap par Guislaine Westelynck aux éditions Le Courrier du Livre
Didier Galibert
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