Face à la recrudescence de l’épidémie de mpox, l’Institut Pasteur est prêt à “tester et vacciner les patients à la demande des autorités” françaises, qui n’ont recensé “aucune contamination” sur le territoire. Depuis ce week-end, la cellule d’intervention biologique d’urgence (CIBU) de l’Institut analyse les prélèvements suspects sur demande des autorités sanitaires.
Le centre médical de l’Institut Pasteur, spécialisé en médecine du voyage, a déclenché son protocole interne pour tester les patients présentant des symptômes de mpox en toute sécurité. Il est également prêt à vacciner les populations ciblées par les recommandations sanitaires en cours de réévaluation.
“Il s’agit d’une situation sanitaire sérieuse”, a déclaré Yasmine Belkaid, directrice générale de l’Institut Pasteur. Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé vendredi le placement du système de santé français en “état de vigilance maximale”. Le ministre démissionnaire délégué à la Santé Frédéric Valletoux a dit s’attendre à des “cas sporadiques” du nouveau variant de mpox en France.
Jeudi, la Suède a annoncé un cas de sous-type clade 1b, la même souche apparue en République démocratique du Congo depuis septembre 2023, plus mortelle et virulente que le clade 2, et un cas a aussi été annoncé au Pakistan.
Sophie de Duiéry
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