On parle peu des malformations mammaires alors qu'elles sont fréquentes. Elles se révèlent à la puberté, au moment où le corps se transforme.
Ne pas hésiter à en parler
Rien ne prépare une jeune fille de 12/13 ans à voir apparaître en lieu et place des seins des protubérances étonnantes et asymétriques. Cette petite incongruité la terrifie et le plus souvent, elle n’ose en parler à personne, ni à ses parents, ni à ses amies.
Des consultations souvent tardives
Ces jeunes filles arrivent le plus souvent en consultation tardivement, accompagnées par leur mère ou leur père qui, en général, ne comprennent pas de quoi elles parlent car ils ignorent l’existence de ces malformations et n’ont jamais vus les seins de leurs filles. Elles se déshabillent avec difficulté le plus souvent en larmes car elles ont honte même devant un médecin.
Un traitement souvent assez simple
Il faut en parler pour permettre à ces jeunes filles de mettre des mots sur leurs maux et leur faire comprendre que ces malformations sont fréquentes (environ 5% de la population féminine), que plusieurs filles dans leur collège ou lycée sont aussi atteintes et que le traitement est souvent assez simple.
L’intervention n’est pas très invasive
Cette malformation est congénitale, mais pas héréditaire. Elle se révèle le plus souvent à la puberté. Le traitement est chirurgical. Il consiste à remodeler la forme des seins par des fillings ou par résection cutanée à corriger le volume en retirant de la glande ou en rajoutant de la graisse ou, plus rarement un implant. L’intervention n’est pas très invasive.
Plus d’infos sur https://www.idsein.fr
Didier Galibert
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