Le Président français Emmanuel Macron a révélé son projet de loi sur la fin de vie, introduisant une “aide à mourir” pour les patients en phase terminale, sous conditions rigoureuses.
Évitant le terme de “suicide assisté”, cette aide serait réservée aux adultes en pleine capacité de jugement, atteints de maladies incurables avec un pronostic vital compromis à court ou moyen terme et souffrant de douleurs inapaisables. Les troubles psychiatriques et la maladie d’Alzheimer sont exclus de ce dispositif. Un consentement médical est nécessaire et, une fois obtenu, le patient reçoit une ordonnance pour un “produit létal” valable trois mois.
La loi actuelle, dite “Claeys-Leonetti”, permet une sédation profonde en cas de souffrances extrêmes et de fin de vie imminente. Le nouveau projet de loi vise à étendre l’accès à l’aide à mourir, y compris pour les maladies chroniques, et sera débattu à l’Assemblée nationale à partir du 27 mai.
Pascal Lemontel
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