La ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin, a annoncé que le gouvernement espérait rembourser un test salivaire pour détecter l’endométriose d’ici 2025. Ce test, développé par la société française Ziwig, coûte environ 1000 euros et doit encore être validé par la Haute autorité de santé. Une nouvelle étude clinique sur 3000 femmes est en cours pour confirmer son efficacité.
L’endométriose est une maladie chronique qui touche une femme sur dix et qui provoque des douleurs et des problèmes de fertilité. Son diagnostic est souvent tardif, avec une moyenne de 7 ans. La HAS avait salué en janvier le caractère prometteur et novateur du test salivaire, mais avait demandé des études supplémentaires avant de se prononcer sur son remboursement. L’association ENDOmind, qui représente les malades de l’endométriose, a approuvé cette initiative, mais a estimé que les objectifs de 3000 tests en 2024 et de 10 à 20.000 tests en 2025 étaient insuffisants. Elle a réclamé que le test soit accessible à toutes les personnes concernées, y compris celles qui vivent dans des zones où l’imagerie médicale est rare.
La ministre a aussi annoncé des actions de sensibilisation auprès des entreprises et du grand public sur l’endométriose, ainsi qu'une campagne de communication nationale qui sera lancée dans les prochaines semaines.
Pascal Lemontel
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