Chaque année, 2 500 cas de cancers des testicules sont diagnostiqués en France. Ces cancers surviennent le plus souvent entre 20 et 40 ans.
Il diminue avec l’âge
Contrairement au cancer de la prostate, le risque de cancer des testicules diminue avec l’âge. Il est tout à fait commun qu’un testicule soit un peu plus gros que l’autre, ou plus bas que l’autre. En revanche, l’augmentation de la taille d’un testicule n’est pas normale.
Des causes multiples
Infection, hématome suite à un traumatisme, inflammation, kystes : les causes sont multiples. Dans certains cas, c’est le premier signe détectable d’un cancer. Ainsi, toute modification de la taille ou de la consistance testiculaire doit amener à consulter un médecin (médecin traitant en premier lieu, urologue).
L’auto-palpation testiculaire
C’est un geste simple à réaliser. Il se pratique idéalement après une douche ou un bain chaud, sur un scrotum souple. Il consiste à tenir son scrotum dans la paume de sa main et utiliser ses doigts pour examiner un testicule, puis l’autre, à la recherche de tout signe inhabituel. La détection d’un changement doit conduire à un avis médical.
Une échographie complétée d’un scanner
L’avis médical, s’il retient la suspicion de lésion cancéreuse, induit la réalisation d’une imagerie testiculaire, le plus souvent une échographie complétée d’un scanner. La suite de la prise en charge est effectuée par l’urologue, en centre spécialisé dans la prise en charge des cancers.
Didier Galibert
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