En France, la dispersion de grandes concentrations de pollens est favorisée par les conditions climatiques actuelles. Aussi, le réseau national de surveillance aérobiologique prévient : le risque d’allergie sera très haut pendant plusieurs semaines.
Plusieurs types de pollens en cause
Les pollens de toutes les graminées viennent s’ajouter à ceux des frênes et des bouleaux, provoquant les symptômes bien connus de l’allergie, comme l’irritation de la gorge, des yeux, le larmoiement ou les éternuements… Occasionnellement, le phénomène pourra encore être accentué par les pollens de chênes, qui arrivent toutefois en fin de période de floraison, et par les pollens de tilleuls. Enfin, dans le Sud de la France, s'ajoutent à cette liste les pollens des oliviers et des pariétaires.
Toute la Métropole concernée
Tout le territoire métropolitain est placé en risque élevé, à l’exception des départements des Landes et des Pyrénées Atlantique, placés en risque moyen.
Un phénomène en recrudescence pour longtemps
A l’évidence, les évolutions du climat devraient rendre les épisodes d’allergies aux pollens plus longs et plus intenses. Par ailleurs, le phénomène pourrait aussi s’intensifier dans les villes, avec l’augmentation des parcelles en friche et la pousse de graminées sur le pourtour des arbres et sur les trottoirs, à la faveur des politiques de biodiversité.
Frank Verain
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