Le covid-19 est difficile à supporter psychologiquement pour chacun d’entre nous. Néanmoins, une récente étude montre que les femmes sont plus sensibles à l’isolement consécutif aux confinements que les hommes.
Les femmes plus anxieuses et dépressives
Plus précisément, les femmes confinées ont tendance à ressentir davantage d’anxiété, un effet traumatique ou de la dépression. Par ailleurs, elles se disent davantage dans l’attention et le soin porté aux autres, ce qui rend la situation sanitaire plus lourde de conséquences pour leur état psychique. Ces différences s’observent également sur la qualité du sommeil, plus mauvaise chez les femmes que chez les hommes durant cette période.
Une charge mentale plus importante
Ces conclusions sont issues d’un sondage effectué au Canada sur 573 personnes. Les différences ont été interprétées par le fait que les femmes ont généralement plus de charge mentale pour gérer la situation familiale pendant cette crise.
Tout un chacun affecté sur la durée
Cependant, si les femmes sont plus affectées, c'est aussi l’ensemble des personnes interrogées qui a vu augmenter les signes de détresse psychologique et les troubles du sommeil et ces phénomènes se sont amplifiés à mesure que les confinements duraient.
Pascal Lemontel
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