On estime qu’entre 30 000 et 50 000 femmes en France se font retirer l’utérus chaque année dans le but de traiter un ou plusieurs fibromes utérins.
Des souffrances imprévisibles
Le traitement classique qui consiste à enlever complètement l’utérus (hystérectomie) est certes efficace et validé depuis de nombreuses années mais il peut entrainer aussi des souffrances physiques et psychologiques souvent imprévisibles.
Une technique alternative
Pour cette raison, les radiologues interventionnels ont développé une technique alternative : l’embolisation. Réalisée lors d’une très courte hospitalisation (sans cicatrice abdominale) elle permet un retour aux activités normales en une semaine.
La radiologie interventionnelle
Plus largement, la radiologie interventionnelle permet de traiter aussi bien des maladies bénignes, mais très handicapantes au quotidien (fibrome utérin, adénome de la prostate, hémorroïdes, etc.), que des pathologies lourdes ou à urgence vitale (cancers, anévrisme, AVC…).
Une réponse aux attentes des patients
La radiologie interventionnelle et son rôle thérapeutique font du dialogue, non seulement un maillon essentiel du diagnostic, mais aussi un acteur décisif dans le traitement moins invasif de pathologies souvent sévères. C’est un fait dorénavant incontestable : la radiologie interventionnelle soigne, soulage, protège et réponds aux attentes des patients.
Didier Galibert
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