C'est une découverte qui pourrait révolutionner le dépistage du cancer, en permettant de détecter la maladie par une simple prise de sang. Depuis un an, 420 patients atteints de seize types de cancers différents et suivis dans les services d’oncologie des hôpitaux civils de Lyon (HCL), participent à un programme de recherche dont les conclusions définitives sont attendues en 2026.
Cancers de la peau, du poumon, de la vessie, de l’utérus et du sein
Une simple prise de sang permettrait de diagnostiquer un cancer en mesurant le taux d'une protéine, la progastrine, présente dans le sang.
420 patients suivis pendant 8 ans
L'étude « Oncopro » pourrait permettre la mise sur le marché d’un test de dépistage sanguin d’ici seulement 2 ans, alors que le rôle de la progastrine dans l’évolution et donc le traitement de la maladie, fera l’objet d’une évaluation pendant les 8 années du programme.
S’il est établi que cette protéine peut constituer un biomarqueur fiable du cancer et de son stade, c’est évidemment toute l’oncologie qui en sera bouleversée, non seulement en termes de dépistage qui pourra se faire plus tôt, mais également en termes d’efficacité des traitements, grâce à un suivi en temps réel du taux de progastrine des patients.
Anthony Bourdain
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