Une étude menée par l’Inserm et l’hôpital Necker montre que le fer, lorsqu’il est mal exploité par notre métabolisme, crée dans notre corps des cellules nocives, notamment pour notre vue.
L’accumulation toxique de fer peut en effet causer la mort de nos cellules rétiniennes.
Mais les chercheurs indiquent que cet effet nocif est contrecarré par une protéine qui fixe le fer. Appelée transferrine, cette protéine permet de diminuer la mort cellulaire et la nécrose induites par un décollement de la rétine.
Une récupération y compris bien après la maladie déclarée
Utilisée en injection oculaire locale et en supplément d’une chirurgie, la transferrine améliore la récupération d’une qualité visuelle par les patients, même lorsqu’elle est administrée bien après que la maladie se soit déclarée.
Ces résultats ouvrent la voie à l’élaboration de nouveaux traitements à base de transferrine pour lutter contre les maladies rétiniennes.
Sophie de Duiéry
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