Sur le devant de la scène médiatique depuis plusieurs semaines, l'affaire des « bébés nés sans bras » continue de faire parler d'elle.
Onze cas de malformations des membres supérieurs chez des nourrissons ont été révélés par un examen des données hospitalières dans l'Ain, entre 2000 et 2014. Ces cas s'ajoutent aux sept déjà portés à la connaissance du public par le Remera, une association qui recense les malformations.
Il y a quelques semaines, la directrice du Remera avait alerté sur cette concentration des malformations congénitales dans le département de l'Ain. Ses propos avaient été contredits par Santé Publique France, qui n'y voyait pas d'exception statistique.
Une enquête et évaluation fiable dans trois mois
A ce jour, les nouveaux cas doivent faire l'objet d'une enquête. Les autorités sanitaires n'expliquent pas la cause des malformations.
La région Auvergne Rhône-Alpes et l'Inserm ont retiré leur financement du Remera, ce qui menace l'existence du réseau. Sa directrice estime que Santé publique France, déléguant sa mission de surveillance des malformations à l'association, doit chercher les financements pour cette dernière.
Frank Verain
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