C'est l'une des références en matière de recherche scientifique en France et elle est aujourd'hui au coeur d'une enquête préliminaire. Le Parisien révèle cette semaine que la justice a ordonné, en Décembre 2016, des investigations au sein de l'Institut Pasteur à propos d'irrégularités présumées dans le transport et le stockage d'un virus.
Selon le quotidien, une scientifique de l'organisation aurait "transporté clandestinement", par avion, trois tubes d'échantillon de Mers Coronavirus, un "virus potentiellement mortel" apparu en 2012 au Moyen-Orient.
Des conditions de transport rocambolesques
Décrivant des conditions de transport "rocambolesques", le journal explique qu'aucune déclaration n'aurait été enregistrée auprès des services sanitaires. Une fois arrivé à Paris, le virus serait ensuite resté plusieurs jours durant sur l'étagère d'un chercheur de l'Institut, rangé dans une simple "boîte (...) de produit cosmétique" avant d'être détruit. De son côté, la direction de Pasteur reconnaît que la déclaration "n'a pas été effectuée à temps" mais se défend en affirmant qu'"il n'y a jamais eu de risque sanitaire car les échantillons étaient inactivés"
N.Bourboin
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