Vivre près de parcs et espaces verts ne contribue pas seulement à atténuer la chaleur et à favoriser la biodiversité, mais cela aide également à ralentir le vieillissement cellulaire, selon une étude publiée dans Science Advances.
Les personnes résidant à proximité de zones verdoyantes sont en moyenne biologiquement plus jeunes de deux ans et demi que les autres. Cette découverte a des implications importantes pour la planification urbaine, la promotion de la santé publique et la réduction des inégalités en matière de santé. Des recherches antérieures avaient déjà établi un lien entre l'exposition aux espaces verts, une meilleure santé cardiovasculaire et des taux de mortalité plus faibles. L'étude a examiné les modifications chimiques de l'ADN pour évaluer l'âge biologique et a conclu que la proximité des parcs jouait un rôle dans le ralentissement du vieillissement cellulaire.
Cependant, les bénéfices variaient selon les groupes ethniques, soulignant l'importance d'autres facteurs tels que le stress et la qualité des espaces verts. Les chercheurs suggèrent de mener des recherches supplémentaires pour mieux comprendre les mécanismes et les implications spécifiques sur la santé.
Arnaud BEAUSSIER |