Quel est le facteur déclencheur de nos allergies respiratoires ?
Il faut savoir, qu’environ 15 000 litres d’air transitent chaque jour par nos voies respiratoires. Quand il est de mauvaise qualité à l’extérieur ou à l’intérieur de nos lieux de vie ou de travail, il devient l’air de tous les dangers. La peau, les muqueuses du nez, ou celles de l’intestin deviennent hypersensibles et inflammatoires, ce qui favorise l’apparition des allergènes.
Et sous quelle forme cela se présente ?
La réaction allergique se déclenche alors sous plusieurs formes, parfois associées : rhinite, asthme, eczéma, démangeaisons, oedèmes, gonflement, urticaire, rougeurs, gêne respiratoire.
A quels signes reconnaît-on une rhinite allergique ?
Nez bouché ou qui coule, salves d’éternuements, yeux qui piquent sont les signes de la rhinite allergique, le rhume des foins étant l’une de ses formes saisonnières de mars à octobre, lors de la libération des pollens. C’est la plus fréquente des allergies respiratoires.
Et comment traiter la rhinite allergique ?
Les antihistaminiques par voie orale apaisent et diminue l’intensité des symptômes légers, modérés ou intermittents. Dans les formes sévères, persistantes, les corticoïdes inhalés viennent en renfort ou en alternative aux antihistaminiques.
On parle aussi de désensibilisation ?
Elle est efficace contre les allergies aux acariens, poils d’animaux, pollens de graminées et venins d’abeille ou de guêpe. Seul un médecin allergologue peut la prescrire après un diagnostic précis quand les traitements symptomatiques se révèlent insuffisants ou lorsqu’ils sont mal tolérés.
On dit que 30% des rhinites allergiques évoluent vers l’asthme?
C’est exact, mais l’idéal est de traiter cette rhinite allergique avant qu’elle ne dégénère. Toux récurrente, difficulté à respirer, essoufflement marquent l’apparition de l’asthme. Si le médecin suspecte une origine allergique, il recherche les circonstances du déclenchement de la crise et procède à des tests cutanés pour identifier l’allergène en cause afin de l’éviter si cela est possible.
Que faire en cas de dermatite atopique ?
Tout comme l’asthme et la rhinite allergique, la dermatite atopique apparaît sur un terrain héréditaire particulier. L’inflammation affecte les plis, le ventre, les jambes, les coudes mais aussi le visage. Le traitement est de longue haleine. C’est la deuxième maladie de la peau après l’acné.
Comment la traiter ?
L’application de crèmes à base de cortisone utilisées judicieusement (ni trop ni pas assez et sur une période courte) permet de passer la période inflammatoire difficile et d’éviter ainsi une surinfection bactérienne.
Quelle est la différence avec l’eczéma de contact ?
Bien que partageant ses symptômes avec la dermatite atopique, l’eczéma de contact n’est pas localisé sur les mêmes zones du corps. Cette inflammation cutanée résulte du contact direct d’une peau hypersensible avec une substance chimique émanant de métaux, de parfums, de conservateurs, de colorants, de détergents, de caoutchouc, de plastiques, de colles… Voyez la liste est longue, mais la réaction allergique ne déborde jamais de la zone touchée. Les deux types d’eczéma sont différenciés par le bilan allergologique et les tests cutanés. N’hésitez pas à en parler à votre pharmacien ou à votre médecin.
Didier GALIBERT |